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Laurent DEPONDDirecteur Diversité, Groupe France Telecom – Orange« Parrainer un jeune de Nos Quartiers c’est élaborer ensemble une stratégie pour atteindre un objectif : décrocher un job intéressant et pérenne !Cela commence par de l’écoute pour identifier les freins et les leviers qui font qu’un jeune diplômé est ou non en condition de réussir. Il faut aussi, par petites touches, faire prendre conscience à son filleul des voies de progrès qu’il peut apporter à son approche : j’ai eu, par exemple, à faire accepter à un jeune talent que son orientation professionnelle ne correspondait pas à ses goûts et que c’était cela qui l’empêchait de convaincre dans ses entretiens d’embauche. Il faut aussi « rassurer » pour donner confiance lorsque le doute s’installe et identifier les personnes clés qui pourront aider par leur expérience ou leur capacité à proposer des emplois ».Anne DUREZJuriste Droit Pénal des Affaires et Contentieux – TOTAL« J’ai choisi de m’engager comme marraine car je crois que l’égalité des chances a besoin d’un sérieux coup de pouce pour ne pas rester une illusion. Et sur ce point les jeunes des banlieues en recherche d’emploi veulent autre chose que des mirages, et ils ont bien raison.Je rencontre mes filleul(e)s autant de fois que nécessaire pour les coacher jusqu’à la signature de leur premier contrat de travail : aide à la rédaction du CV et des réponses aux offres d’emplois, simulation d’entretiens de recrutement… Je les vois retrouver au fil des semaines la confiance qui leur manquait. Entre parrains et marraines d’une même entreprise, nous faisons aussi jouer notre carnet d’adresses pour nos filleuls respectifs. Et des portes s’ouvrent !Merci à ceux que j’accompagne pour l’image positive et dynamique que vous donnez de vos quartiers. Vous m’aidez à être plus sensible à la diversité des talents et des parcours. Ayez confiance dans l’entreprise car elle a besoin de vous autant que vous avez besoin d’elle ». Annick VERDIERDirectrice des Ressources Humaines – BNP Paribas Personal Finance« Depuis toujours Cetelem-Personal Finance milite pour la diversité sociale et l’emploi des jeunes. Nos managers se sont mobilisés en nombre pour ce projet, 26 filleuls ont été suivis dès la première session et ce n’était qu’un début.Personnellement, j’ai apprécié que ma filleule prenne contact rapidement avec moi. Ensuite nous nous sommes rencontrées régulièrement. Chaque fois j’ai constaté que mes conseils étaient pris en compte et portaient leurs fruits. Nous avons ainsi retravaillé son CV et la présentation de son projet professionnel. Mieux préparée, elle a su se mettre en valeur ses qualités et ses compétences lors des entretiens. Elle a trouvé rapidement un emploi en correspondant à ses aspirations et sa joie a été aussi la mienne.Ce que je retiens, c’est la satisfaction d’utiliser mon expérience professionnelle pour orienter et rassurer de jeunes talents. Je continue donc avec enthousiasme. D’ailleurs j’attends l’appel de mon prochain filleul ». Laurence BRETON-KUENYDirectrice des Ressources Humaines – AFNOR« A la question de l’apport du parrainage à nos filleuls, le premier élément qui me vient à l’esprit est notre transparence. Effectivement, il faut savoir dire les choses qui vont et surtout celles à améliorer. Cela signifie qu’il faut une réelle écoute de part et d’autre. Ainsi, ce que les parrains disent en entretiens peu le font en-dehors de ce contexte, et ce courage doit exister de part et d’autre, le dire d’un coté, l’entendre du coté des filleuls, car il n’existe pas de progression sans évaluation, ce qui permet ensuite de dresser des plans d’actions avec nos filleuls. Le second élément est l’investissement que chacun met dans l’opération, au niveau du parrainage collectif que j’anime dans mon groupe (une quarantaine de personnes), ce sont des femmes et des hommes qui veulent par leurs compétences donner le meilleur à leurs filleuls pour qu’ils puissent trouver un travail.A titre personnel, participer à l’opération est depuis le départ en 2005 une évidence, des valeurs communes sans misérabilisme avec toujours la mise en avant des compétences, et cette volonté d’entraide qui peut faire toute la différence. Cette association est la preuve que les organisations se mobilisent et souhaitent s’investir dans des opérations concrètes, et participer pour partie à cette recherche de sens de chacun d’entre nous ».Jean-Claude NASSEEX-Délégué général – Association française des Sociétés Financières – ASFChef de PROJET NORMALISATION – Nos Quartiers ont des TALENTS« Arrivé du Sénégal il y a quatre ans, Seydina nourrissait un complexe dû peut-être à son accent prononcé. Mon aide a essentiellement consisté à lui donner confiance en lui, notamment dans la perspective de ses entretiens d’embauche. Aujourd’hui en CDI dans une banque où il donne toute satisfaction puisqu’on vient de lui confier la formation d’une stagiaire, il est venu me remercier de mes conseils qui n’ont pourtant consisté qu’en un entretien en vis-à-vis et plusieurs conversations au téléphone. Il est je crois important de souligner l’effet démultiplicateur de l’appui du parrain : lever les inhibitions, donner confiance, c’est l’élément déclencheur, celui qui permet au filleul d’exploiter ses capacités au mieux. » Philippe DORGEDirecteur des Relations Sociales et Institutionnelles – PSA Peugeot Citroën« Avec Zakaraye, nous nous sommes d’abord rencontrés plusieurs fois au siège de PSA.Il m’a présenté son cursus et son projet de formation complémentaire à l’AFPA dans le domaine de concepteur industriel des systèmes mécaniques.Je l’ai aidé à rencontré différents responsables du secteur projets moteurs et organes, où les besoins sont importants. Zakaraye effectuera sa période d’alternance à partir du mois d’octobre.Depuis, nous nous retrouvons régulièrement. Au mois de juillet, Zakaraye a visité l’usine PSA de Poissy. Il était tellement impressionné et satisfait de sa visite qu’il m’a demandé s’il pouvait emmener ses professeurs et sa classe de l’AFPA pour une nouvelle visite. Ce fut chose faite le 17 juillet ».
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